Dans un monde professionnel en perpétuelle évolution, il est souvent nécessaire de faire face à des défis tels que changer de métier, négocier une augmentation de salaire, aménager son temps de travail ou tout simplement retrouver confiance en soi. Face à ces défis, de nombreux professionnels se positionnent sur le créneau du coaching de carrière, offrant ainsi leur expertise et leur soutien. Cependant, il convient de noter que bien que le coaching de carrière ne soit pas réglementé en France, il existe des moyens de choisir judicieusement son coach afin d'éviter les pièges potentiels.

Au cours des dernières décennies, le coaching de carrière a connu un véritable essor en France, attirant de nombreux adeptes souhaitant bénéficier de cette expertise. Malheureusement, cette popularité a également attiré son lot d'opportunistes dont l'objectif principal est de profiter de cette vague plutôt que de réellement soutenir leurs clients.

Le choix d'un coach carrière adapté est essentiel pour tirer le meilleur parti de cette expérience et atteindre ses objectifs professionnels. Mais comment s'y prendre pour faire le bon choix parmi la multitude de professionnels disponibles ? Voici un guide qui vous aidera à prendre une décision éclairée.

Quelles raisons vous poussent à penser au coaching ?

Lorsque vous envisagez de faire appel à un coach, il est crucial de comprendre que le coaching de carrière diffère des approches thérapeutiques et des conseils psychologiques. Un coach de carrière n'est ni un psychologue ni un gourou chargé de résoudre des problèmes affectifs, psychologiques ou comportementaux. En fait, un bon coach reconnaîtra ses limites et vous orientera vers un professionnel plus approprié si nécessaire.

Avant de solliciter les services d'un coach de carrière, il est important de vous assurer que vos besoins correspondent à son champ d'expertise. Le coaching de carrière se concentre sur les questions liées à votre métier, à votre évolution professionnelle ou à votre désir de changer de carrière. Son rôle est de vous aider à atteindre des objectifs que vous ne parvenez pas à réaliser seul, en mettant à votre disposition son expérience passée et ses compétences. Il ne doit pas être confondu avec un consultant ou un formateur.

Quelle est l’ancienne carrière professionnelle du coach ?

Le principe fondamental du coaching consiste à utiliser l'expérience passée du coach pour aider le coaché à surmonter ses difficultés. Il est donc logique de rechercher un coach professionnel ayant occupé des postes de direction ou de management au sein d'une ou plusieurs entreprises avant de se lancer dans une carrière de coach en entreprise.

Avant de commencer un coaching professionnel, il est conseillé de vérifier l'expérience professionnelle du coach. A-t-il occupé des postes de manager ou de dirigeant ? Pourquoi s'est-il tourné vers le coaching ? Il est important de connaître son parcours pour comprendre comment cela peut influencer votre parcours actuel. Les motivations du coach peuvent également jouer un rôle crucial. S'est-il lancé dans le coaching après avoir été licencié ? Par passion ? Par intérêt financier ? Sa franchise vous aidera à vous forger une opinion personnelle.

Quelle est son expérience en tant que coach ?

L'expérience est un élément clé dans la formation des meilleurs coachs. Elle démontre à la fois leur passion pour leur métier, puisqu'ils l'exercent quotidiennement depuis un certain temps, et la reconnaissance de leurs compétences grâce à une clientèle suffisante pour en vivre pleinement.

De plus, un coach ayant une longue expérience a eu l'occasion de rencontrer de nombreux profils et de faire face à des situations variées, ce qui a enrichi sa boîte à outils.

Comme toute profession en constante évolution, le coaching exige que les professionnels se forment régulièrement aux nouvelles méthodes et approches. Cela leur permet de comprendre les impacts futurs sur les entreprises et de répondre de manière adaptée aux besoins de leurs clients.

Possède-t-il des certifications ?

Lorsque vous envisagez de faire appel à un coach de carrière, il est important de vous renseigner sur ses certifications et formations. De nombreux professionnels du coaching ont une formation initiale en psychologie, en ressources humaines ou en management. En France, la profession de coach n'est pas encore réglementée, ce qui signifie que tout le monde peut exercer sans avoir de diplôme spécifique. Cependant, il existe des organismes tels que l'ICF, l'EMCC et l'SFCoach qui visent à promouvoir et professionnaliser le coaching professionnel. Ils garantissent un code de déontologie et favorisent le partage d'expériences et de compétences entre les membres. L'État propose également une certification enregistrée au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) pour encadrer la profession.

A-t-il un superviseur ?

La supervision est une pratique courante et recommandée pour les coachs professionnels, similaire à la façon dont les psychologues suivent une psychothérapie. Un bon coach de carrière devrait lui-même avoir un superviseur, qui est un coach plus expérimenté. Cette supervision peut être individuelle ou collective. En fournissant une réflexion et un retour d'expérience, le superviseur permet au coach de progresser dans sa pratique.

Le feeling passe-t-il ?

Lorsque vous choisissez un coach de carrière, il est essentiel de faire confiance à votre instinct. Vous devez vous sentir à l'aise, rassuré et en confiance. Avant de le rencontrer, prenez le temps de consulter son site web, de parcourir son parcours, de lire les articles qu'il propose et de lire les éventuels témoignages de ses clients précédents. Si ces premières impressions sont positives, envisagez un échange physique, téléphonique ou en visio pour évaluer le contact et voir si vous vous sentez en harmonie avec le coach.

Quels tarifs pratique-t-il ?

Le coaching de transition professionnelle implique généralement un investissement financier conséquent, qui peut varier en fonction de l'expérience du coach, de la région, du niveau de formation et de la prise en charge financière par l'entreprise ou à titre personnel. Pour un particulier, un prix raisonnable pour une séance de coaching oscille entre 100 et 200 euros. Il est important de bien choisir son coach compte tenu de cette dépense, d'autant plus que le coaching ne peut pas être financé par le Compte professionnel de formation.

L'efficacité d'un coaching de carrière n'est plus à démontrer, mais choisir le bon coach est une condition essentielle pour garantir la réussite de votre parcours professionnel. Si vous envisagez de faire appel à un coach de carrière, n'hésitez pas à prendre le temps de trouver un professionnel expert près de chez vous en suivant le lien suivant.

Toutes les transitions professionnelles se font en plusieurs étapes qu'il est indispensable de franchir de manière adaptée pour que ce changement de vie soit le plus réussi possible.

Suivant l’ampleur du projet, ces évolutions peuvent se contenter d’entraîner des changements de comportements, de capacités ou d'environnement mais pour d'autres, plus profondes, les impacts contraignent à une totale remise en question de ses valeurs, ses acquis et parfois même, de son identité professionnelle.

Pour certaines personnes, un tel chambardement ne peut se mener seul et le soutien d’un professionnel expérimenté sera d’une absolue nécessité.

Ce sont dans ces épreuves que le coach en transition de carrière pourra vous être d'un précieux secours.

Découvrez ci-dessous les cas dans lesquels vous pourriez avoir recours à leurs services.

Accompagner une prise de poste

Concernant en priorité les postes de manager, réussir sa prise de poste est un véritable challenge. En effet, ce dernier subit d’une part la pression de sa hiérarchie qui attend de lui qu'il soit immédiatement opérationnel et d’autre part, celle de ses collègues quand il a été promu au sein de son équipe et doit à présent les manager.

Cependant, passer sur un poste hiérarchiquement supérieur implique de prendre de nouvelles décisions qui peuvent avoir des impacts non négligeables sur l’entreprise ou dans les relations qu’on entretenait avec ses collègues et cela peut parfois engendrer du stress et de la crainte.

Il est important pour le jeune promu de prendre pleinement possession de son nouveau statut et qu’il prenne connaissance de tous les rouages et acteurs avec qui il devra collaborer.

Pour l’accompagner dans ce moment clé et éviter les risques d’un échec, le coaching de prise de poste est certainement le dispositif le plus adapté.

Préparer une expatriation

Une carrière professionnelle peut devenir propice à la découverte de nouveaux horizons grâce à l’expatriation.

Mais si dans notre quotidien nous rencontrons des barrières personnelles et professionnelles, il faut savoir que celles-ci seront multipliées en cas de départ à l’étranger.

En effet, l’expatriation est un changement majeur dans une vie qui nous fait facilement perdre tous nos repères et nous force à nous remettre en question.

Travailler dans un autre pays où les us et coutumes sont parfois bien éloignés des nôtres peut faire naître des peurs, des angoisses et des doutes quant à notre capacité à s'y adapter que ce soit à titre professionnel ou personnel (surtout quand on part en famille).

Pour que cette expérience devienne une parenthèse agréable à vivre, faire appel à un coach qui aidera à préparer son expatriation ou son retour mais également à anticiper et faire tomber les freins psychologiques qui empêchent de prendre des décisions sereinement sera très utile.

Lutter contre le stress professionnel

Le stress au travail est un véritable fléau qui menace la santé des salariés et la vie de l’entreprise. Les causes de celui-ci sont nombreuses comme la surcharge de travail, l’isolement ou la monotonie des tâches. Il peut également provenir d’une période difficile dans un secteur, un rachat, une fusion…

Mais cela n’est pas une fatalité et de nombreux professionnels on fait de leur gestion leur créneau : les coachs en gestion du stress ou life coach.

En combinant des approches de psychologie positive, de PNL, de neurosciences, de sociologie, de techniques de relaxation ou encore d’hypnose, ce professionnel guide son client pour l’aider à dénouer ses nœuds émotionnels.

Le coach peut aussi proposer des plans de prévention et des stratégies permettant de réduire et de soulager les symptômes du stress.

Entamer une reconversion professionnelle

Après plusieurs années dans une entreprise ou un secteur, de plus en plus de salariés choisissent de changer de carrière. Cependant, une reconversion professionnelle est généralement un processus long qui demande beaucoup d'investissement personnel en temps et en argent aussi.

Cette perspective angoissante fait donc reculer bon nombre de prétendants à ces nouvelles vies professionnelles.

Là encore, un professionnel du coaching pourra vous aider. En assurant un échange dynamique et vivant le coach encourage la construction d’un projet professionnel en adéquation avec ce qu’est profondément son coaché (ses pensées, ses croyances, son expérience, son ressenti, ses valeurs, ses désirs, ses besoins) et aborde tous les sujets (aspects relationnels, sociaux, environnementaux, historiques, économiques).

Le coaching de reconversion professionnelle est une pratique de plus en plus courante dont les effets bénéfiques ne sont plus à démontrer.

Construire ou optimiser un projet professionnel

Terminées les carrières linéaires et planifiées. Quel que soit son statut, un salarié franchira différentes étapes qui rythmeront sa vie professionnelle et au cours de celle-ci, il pourra ressentir de besoin de faire le point pour savoir quelle nouvelle direction prendre.

Or, définir précisément un parcours professionnel sur lequel bâtir ou compléter sa carrière n’est pas une mince affaire.

Alors comment faire ?

De nouveau, un coach professionnel peut vous venir en aide.

Quel que soit le statut de la personne, ce professionnel permet de mieux se connaître, de se poser les bonnes questions et d'identifier ce qu’on aime ou non dans la vie. Il permet également de mieux comprendre le marché du travail, de prendre totalement confiance en soi et de viser le job qui correspond vraiment à son profil.

Renforcer son leadership

Tout d’abord, faite attention à ne pas confondre management et leadership. Dans le premier cas, nous sommes plutôt dans une fonction d’encadrement où il convient de s’assurer que tout tourne correctement. Mais dans le cas du leadership, une étape est franchie qui consiste à savoir mener ou conduire d'autres individus ou organisations dans le but d'atteindre certains objectifs.

Or, acquérir du leadership ne s’apprend pas comme un savoir et passer de la position de manager à celle de leader, c’est savoir évoluer d’une position centrée sur le processus et l’organisation à une position orientée vers la stratégie, le sens et l’accompagnement au changement.

Là encore, des coachs se sont spécialisés dans cet accompagnement. Probablement la forme d’accompagnement professionnel la plus complexe, le coaching de dirigeant même à la fois du coaching personnel et du coaching d’entreprise pour permettre de développer son charisme de leader.

Lorsqu’on souhaite prendre en main sa carrière professionnelle, que ce soit en changeant de métier, en évoluant au sein de son entreprise ou en cherchant à s’épanouir dans un nouveau poste, il est normal de ressentir des doutes et des blocages. Libérer pleinement son potentiel et surmonter ces obstacles peut nécessiter un accompagnement extérieur.

Les coachs spécialisés dans la reconversion professionnelle offrent une solution rassurante pour envisager sereinement un tournant dans sa carrière. Que vous souhaitiez changer de statut, trouver un poste en adéquation avec vos aspirations ou simplement vous épanouir professionnellement, ces professionnels sont là pour vous guider.

Quand envisager de recourir à un coach professionnel ?

Après plusieurs années d’exercice dans un métier, de plus en plus de personnes se questionnent sur la pertinence de leurs choix professionnels. Certaines envisagent une ascension au sein de leur entreprise, tandis que d’autres envisagent de tourner la page sur leur carrière actuelle sans savoir quelle direction prendre. Il est normal de se poser des questions, car changer de métier n’est pas une décision à prendre à la légère et demande un investissement personnel important.

Le coaching professionnel, seul ou en complément d’un bilan de compétences, peut jouer un rôle crucial à différents niveaux. Il peut vous aider à mûrir votre projet, à découvrir de nouvelles possibilités professionnelles, à vous donner les moyens de réussir et à envisager des perspectives inédites.

Un coach professionnel analysera vos connaissances, votre personnalité et vos centres d’intérêt pour vous aider à construire un projet réaliste. Il peut intervenir à différents moments de votre parcours de reconversion, selon vos besoins spécifiques.

Si vous souhaitez évoluer après plusieurs années dans le même poste ou si vous ressentez le besoin de changement, le coach peut vous accompagner dès le début de votre réflexion. Son rôle consistera à vous aider à identifier les différents aspects de votre projet professionnel et à clarifier vos attentes. Il agira comme un complément au bilan de compétences en mettant en avant vos savoir-faire et vos compétences, tout en vous aidant à formaliser un projet réaliste et réalisable. Cela peut inclure la définition d’un plan de formation ainsi que la présentation de différentes options professionnelles envisageables.

Si vous avez déjà défini clairement votre projet, le coaching peut vous aider à franchir le cap en vous donnant un véritable coup de pouce. Dans ce cas, le coach jouera un rôle de conseiller. Il vous aidera à évaluer la pertinence de votre démarche et de vos choix, puis vous accompagnera dans la mise en place de votre projet. Ce type de coaching peut intervenir après un bilan de compétences, par exemple.

Quel est le moment idéal pour envisager un coaching professionnel ?

Lorsque l’envie d’évoluer après plusieurs années dans le même poste, le besoin de changement, l’aspiration à une reconversion ou un climat social défavorable se font ressentir, les raisons de changer de profession peuvent être multiples et légitimes.

À chaque étape de votre projet de reconversion, un coach professionnel peut vous accompagner. Ainsi, toutes les occasions se prêtent à solliciter leur expertise.

Pour ceux qui souhaitent éviter de se lancer dans une recherche désorganisée, il est conseillé de faire appel à un coach en amont. Son rôle principal est d’aider à identifier les différents aspects de votre projet professionnel ainsi que vos attentes réelles. Comparable à un bilan de compétences, le coach mettra en avant vos savoir-faire et savoir-être, tout en vous aidant à formaliser un projet réaliste et réalisable. Cela peut impliquer la définition d’un plan de formation, mais surtout, la proposition de diverses voies professionnelles possibles.

Pour les personnes ayant déjà clairement défini leur projet, un coaching peut être l’occasion idéale de passer à l’action en se donnant un véritable coup de pouce. Dans ce cas, le rôle du coach se transforme en conseil. Il aidera le candidat à s’assurer de la pertinence de sa démarche et de ses choix, puis l’accompagnera dans leur concrétisation. Ce type de coaching peut intervenir après un bilan de compétences, par exemple.

En réalité, il n’y a pas de moment idéal pour envisager un coaching professionnel lors d’une reconversion. Chaque parcours est unique et nécessite une approche personnalisée. Il est essentiel d’identifier vos besoins spécifiques et de trouver le bon coach qui correspond à votre profil et à vos objectifs.

Un coach expérimenté saura vous guider à travers les différentes étapes de votre reconversion, en vous fournissant les outils nécessaires pour réussir et en vous accompagnant dans la surmontée des obstacles qui peuvent se présenter.

Faire appel à un coach professionnel pour une reconversion professionnelle peut être une décision judicieuse. Vous bénéficierez d’un accompagnement expert et personnalisé, vous permettant de gagner en confiance, en clarté et en motivation pour atteindre vos objectifs.

Le coach sera votre allié pour transformer votre projet de reconversion en réalité, en vous aidant à élaborer une stratégie adaptée, à prendre des décisions éclairées et à mettre en place les actions nécessaires pour atteindre le succès professionnel dans votre nouvelle voie.

En quoi consiste concrètement un coaching carrière ?

Un coach carrière joue un rôle concret dans la gestion d’une transition de carrière, en apportant une approche tactique et efficiente. Son objectif est d’aider les individus à développer une vision claire et concrète de leurs objectifs et de leur impact tant sur le plan professionnel que personnel.

Il est important de comprendre que la mission d’un coach ne consiste pas à faire les choses à la place de son client ni à fournir de simples conseils. Au contraire, il agit comme un catalyseur de prise de conscience, permettant aux individus de découvrir par eux-mêmes comment surmonter les obstacles et les blocages qui entravent leur progression.

Cependant, il convient de souligner que le coaching professionnel ne remplace pas une thérapie psychologique. Si le coaché fait face à des problématiques trop profondes nécessitant une assistance psychologique, il est recommandé de faire appel à un professionnel qualifié dans ce domaine.

Le coaching professionnel offre ainsi aux employés l’opportunité d’évaluer leur situation professionnelle, de définir leurs attentes en termes d’évolution de carrière et de les guider dans l’élaboration d’une stratégie pour leur progression. L’accent est mis sur l’établissement d’objectifs pertinents, réalisables et réfléchis.

Grâce au coaching professionnel, les candidats apprennent à prendre du recul par rapport à eux-mêmes et à leur projet de reconversion, ce qui favorise une réflexion éclairée et une prise de décision éclairée.

Qui peut effectuer un coaching professionnel ?

Bien que tout individu puisse décider de suivre un coaching professionnel, il est plus courant que cette démarche soit sollicitée par des cadres intermédiaires et supérieurs. Le coût de cet accompagnement n’étant pas négligeable et de nombreux employés préférant ne pas informer leur employeur, ils financent eux-mêmes tout ou partie du coaching.

Dans le contexte professionnel, de plus en plus de cadres négocient ce type de service lorsqu’ils sont confrontés à un licenciement ou à une rupture de contrat.

Bien sélectionner son coach professionnel

Lorsqu’il s’agit de sélectionner un coach professionnel, il est essentiel de faire le bon choix, surtout lorsqu’on entame une démarche aussi importante que la reconversion, dont les répercussions professionnelles et personnelles peuvent être considérables.

Tout d’abord, il est crucial de s’assurer que le coach choisi est un véritable professionnel du coaching, doté d’une expérience avérée. Il convient donc de prêter attention à sa formation, à son parcours professionnel, à une éventuelle certification et aux retours d’expérience dont il fait l’objet.

Le bouche-à-oreille peut également être une source d’informations précieuses.

En outre, il est essentiel de suivre son instinct lorsqu’il s’agit de choisir un bon coach, car une relation de confiance est primordiale pour un coaching efficace. Si le courant ne passe pas lors de la première rencontre, il est préférable de ne pas poursuivre. La qualité de cette première interaction est souvent déterminante.

N’hésitez pas à utiliser l’outil de recherche de JCDM pour trouver un coach professionnel proche de votre région. Il vous permettra de trouver un professionnel compétent et qualifié pour vous accompagner dans votre parcours de reconversion.

Cela étant précisé, si vous souhaitez prendre du recul en adoptant une approche introspective et dynamique pour mieux appréhender votre profil professionnel, le bilan de compétences vous tend les bras.

Découvrez les meilleurs moments pour le faire ?

Quand vous aurez l’âge

Disons vers 40-45 ans, cela semble le moment idéal, non ? On rigole bien sûr.

Quel que soit votre âge, il peut être utile de réaliser un bilan de compétences mais vos motivations seront juste quelque peu différentes, ce qui est assez logique.

Une personne entrée dans la vie active depuis seulement quelques années, n’aura pas les mêmes besoins qu’une personne proche de la retraite ou dont l’entreprise commence à battre de l’aile.

La trentaine

30 ans est souvent le premier âge auquel on réalise un bilan de compétences d’autant que le code du travail précise que pour bénéficier d’un congé spécifique pour sa réalisation durant les heures de travail, il faut justifier de 5 années de salariat, consécutives ou non, dont 12 mois au sein de l’entreprise dans laquelle le salarié effectue la demande.

Les raisons qui peuvent pousser à réaliser un bilan de compétences à 30 ans sont majoritairement :

• Un métier qui ne correspond pas ou plus à nos attentes
• Un besoin d’évoluer professionnellement, de booster sa carrière
• Un besoin d’équilibre vie pro / vie perso plus prononcé

La quarantaine

Cela fait déjà 15 à 20 ans que vous exercez la même profession et votre motivation du début a laissé place petit à petit à la monotonie, l’excitation des jeunes années s’en est allée tout doucement, un certain mal-être a peut-être même commencé à faire son apparition. De nouvelles questions vous taraudent et la crise de la quarantaine n’arrangeant rien, vous commencez à vous remettre en question. « Suis-je encore capable de relever des défis professionnels ? Mon entreprise est-elle toujours en phase avec mes aspirations ? N’ai-je pas fait le tour de mon activité ? » Le bilan de compétences permet de répondre à ces questions existentielles.

La cinquantaine

Vous arrivez à un âge où vos enfants quittent le nid et les crédits se terminent. Vous aspirez à plus de tranquillité et moins de pression professionnelle, voire vous envisagez de déménager pour démarrer une nouvelle vie. En parallèle, les progressions au sein de votre entreprise se font de plus en plus attendre et les promotions tardent à venir. Vous commencez à vous demander si vous pouvez encore changer de métier et si oui, pour faire quoi. Le bilan de compétences est un bon moyen pour découvrir dans quelle mesure vous pouvez évoluer dans une nouvelle voie ou créer sa propre entreprise.

La soixantaine

À l’heure où la plupart optent pour une retraite bien méritée, d’autres ne s’imaginent pas autrement qu’en activité et refusent de mettre un point final à leur vie professionnelle. Envisager de découvrir de nouveaux horizons et se faire plaisir est une bonne motivation pour entamer un bilan de compétences.

Quand vous envisagerez une reconversion

Comme des milliers de Français, vous êtes en plein questionnement quant à votre avenir professionnel et vous songer sérieusement à changer de métier. Mais vous savez également qu’une reconversion professionnelle ne se prend pas à la légère et que pour assurer votre réussite, une bonne préparation est obligatoire.

Réaliser un bilan de compétences est une étape primordiale pour identifier vos compétences et vos savoir-faire afin de construire au mieux votre nouveau projet pro. Mais surtout, il permet de s’assurer du bien-fondé du changement de profession et constitue une première étape quasi incontournable. De plus, il permettra d'appuyer une demande de financement pour une formation éventuelle.

Si vous avez décidé de vous reconvertir, le bilan de compétences est donc fortement recommandé pour confirmer vos choix de secteur et de formation à suivre. Il vous permettra aussi de contrôler le marché de l’emploi.

Quand vous serez au chômage

Perdre son emploi génère toujours beaucoup de frustration et provoque souvent une remise en question pour les individus concernés, d’autant plus s’il s’avère compliqué de retrouver un poste rapidement.

Le bilan de compétences permet de découvrir quelles sont vos compétences cachées, celles qui pourront vous faire découvrir de nos horizons professionnels, ce qu’attendent réellement les employeurs ou encore quelles formations vous devriez suivre pour enrichir vos compétences.

Ainsi, vous optimisez vos candidatures, boostez votre employabilité et apprenez également comment convaincre un employeur potentiel.

Quand votre entreprise montrera des signes de faiblesse

Au cours du contrat de travail, l'employeur a le devoir d'assurer l'adaptation des salariés à leur poste de travail. Il doit veiller au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard, notamment, de l'évolution des emplois, des technologies et des organisations.

Si votre entreprise commence à battre de l’aile, les risques de licenciement économique grandissent. Celui-ci ne peut intervenir que lorsque tous les efforts de formation et d'adaptation ont été réalisés. L'employeur peut donc tout à fait vous proposer un bilan de compétences dans le cadre d'un congé de reclassement.

Mais vous pouvez également prendre les devants et ne pas attendre d’en arriver à ces extrémités car si le licenciement économique est souvent vécu comme une période sombre engendrant sentiment d'échec, de frustration et remise en question, il peut également annoncer le commencement d’une nouvelle ère et devenir l’occasion de se lancer dans de nouvelles aventures. D’ailleurs, Alexander Graham Bell disait à ce sujet que “Lorsqu'une porte se ferme, il y en a une qui s'ouvre. Malheureusement, nous perdons tellement de temps à contempler la porte fermée, que nous ne voyons pas celle qui vient de s'ouvrir.”

De nos jours, il est courant de trouver une multitude d'options pour réaliser un bilan de compétences. Que ce soit en découvrant un centre spécialisé sur Internet, en sollicitant les recommandations avisées d'un proche tel que notre petit-cousin, en se tournant vers un cabinet conseillé par Pôle Emploi, ou encore en faisant appel aux services d'un coach professionnel rencontré sur Linkedin, la diversité des professionnels offrant cette prestation est vaste. Toutefois, il est essentiel de comprendre que le bilan de compétences est une démarche exigeant un savoir-faire spécifique et nécessitant une sélection préalable rigoureuse du professionnel qui l'accompagnera.

En effet, le choix du bon prestataire est l'une des clés pour tirer le meilleur parti de cette expérience enrichissante. Dans cette optique, nous vous proposons un guide pratique pour vous aider à choisir judicieusement votre centre de bilan de compétences. Découvrez les éléments essentiels à prendre en compte :

Étape 1 : Trouvez le centre compétent

Les lieux où l'on peut réaliser un bilan de compétences sont variés : centre interinstitutionnel de bilan de compétences (CIBC), cabinet de conseil en recrutement, organisme de formation, associations spécialisées dans l’orientation des adultes…

Pour faire votre choix, vous devrez :

Le centre est-il habilité ?

Pour bénéficier d'une prise en charge de votre bilan de compétences (par exemple, à travers votre CPF), les modalités d'accréditation ont évolué. Auparavant, il était nécessaire que le centre de bilan de compétences soit habilité par le FONGECIF de votre région ou par l'OPCA de votre branche et inscrit sur la liste de la DIRECCTE. Cette accréditation garantissait la légitimité et le professionnalisme du centre, car elle était accordée uniquement aux prestataires répondant à des critères qualitatifs précis.

Cependant, la réforme de la formation professionnelle a introduit de nouvelles règles de certification (loi n°2018-771 du 5 septembre 2018). À partir du 1er janvier 2022, seuls les prestataires certifiés Qualiopi (délivrée par France Compétences) seront habilités à proposer des bilans de compétences.

En attendant, les prestataires habilités jusqu'au 31 décembre 2020 verront leur accréditation prolongée par avenant jusqu'au 31 décembre 2021. Cette prolongation leur permettra d'engager les démarches de certification Qualiopi.

Répond-il à vos critères de sélection ?

Selon vos besoins, certains critères seront plus ou moins importants dans votre recherche. Si vous souhaitez réaliser votre bilan en dehors des heures de travail, vérifiez si le centre propose des rendez-vous le samedi ou en soirée. Si vous préférez utiliser les transports en commun, assurez-vous que le centre est bien desservi. Sinon, vérifiez s'il y a un parking disponible. Prenez également en compte la proximité géographique de l'organisme. Tous ces critères jouent un rôle dans votre choix final.

L’organisme est-il connu et reconnu ?

La réputation des organismes que vous présélectionnez peut vous aider à faire votre choix. Avec l'accès à internet, vous pouvez rapidement vous faire une idée de la réputation d'un centre et distinguer ceux qui bénéficient d'une bonne réputation. Le bouche-à-oreille fonctionne également bien dans ce domaine. Dans cette optique, échanger avec d'anciens candidats vous aidera à vous faire votre propre opinion.

Le centre est-il dans l’air du temps ?

Il existe des milliers de professionnels du bilan de compétences, mais peu d'organismes de qualité qui s'efforcent d'innover en permanence, de suivre les évolutions du marché et des technologies, et d'anticiper les besoins futurs. Prenez le temps de consulter attentivement le site internet du prestataire. Est-ce qu'il vous convainc ?

Le premier contact est-il à la hauteur de vos exigences ?

Peu importe le mode de communication utilisé (email, téléphone ou visite), quelles impressions avez-vous ressenties lors du premier contact ? Si vous avez perçu du professionnalisme, de la courtoisie et de la bienveillance, c'est généralement bon signe.

Avez-vous obtenu un entretien préalable au bilan de compétences ?

Après avoir présélectionné 2 ou 3 prestataires potentiels, contactez-les et demandez à rencontrer un conseiller pour un entretien préalable. Assurez-vous que la personne qui vous reçoit sera également votre interlocuteur tout au long du bilan si vous décidez de poursuivre. Cette étape est gratuite et permet d'établir une première connexion avec le professionnel et d'évaluer si vous vous sentez à l'aise avec lui.

Étape 2 : Faites votre choix

L'une des premières étapes essentielles avant de vous engager pleinement dans un bilan de compétences consiste à valider votre motivation. Les centres spécialisés dans ce domaine débutent toujours par un entretien préalable gratuit et sans engagement. Parfois, cette étape peut être scindée en deux, comprenant une phase de diagnostic et un entretien avec un conseiller.

Diagnostic et présentation du centre : Cette première phase a pour objectif de vous familiariser avec le centre, sa démarche pédagogique et les modalités de financement. Il s'agit également d'une occasion pour vous de vous présenter et d'expliquer votre situation ainsi que vos attentes. Le conseiller cherchera à clarifier votre demande et à confirmer l'engagement mutuel dans la démarche. Les fondements du bilan de compétences vous seront rappelés, notamment les conditions de déroulement, les méthodes et techniques utilisées, ainsi que les principes d'utilisation des conclusions du bilan.

Vérification de l'adéquation de la demande : En fin de compte, ce diagnostic permet au conseiller de s'assurer que votre demande est bien en adéquation avec le bilan de compétences. Si ce n'est pas le cas, il veillera à vous orienter vers une démarche ou une structure plus appropriée à vos besoins.

Établir une relation de confiance : Pendant cette étape, il est primordial qu'une véritable relation de confiance s'établisse avec votre conseiller. Celui-ci doit tout mettre en œuvre pour encourager la discussion et l'échange, afin que vous vous sentiez à l'aise pour exprimer vos attentes, vos préoccupations et vos aspirations professionnelles.

Clôture de l'étape et contractualisation : Cette étape se clôture par la co-signature du contrat entre vous, en tant que bénéficiaire, et le chargé de bilan, après un éventuel temps de réflexion et une éventuelle assistance dans la constitution du dossier de demande de prise en charge, le cas échéant.

En respectant cette première étape cruciale, vous établirez les bases solides nécessaires pour démarrer votre bilan de compétences avec confiance et détermination.

Nous vous en parlons régulièrement. Si vous avez envie de faire évoluer votre vie professionnelle, le bilan de compétences fait partie de ces solutions qui s’adressent à toutes les personnes actives (salariés, intérimaire, demandeur d’emploi) qui souhaitent faire un point sur leur carrière, analyser leurs compétences ou encore leurs motivations dans le cadre d’un nouveau projet professionnel.

Si vous êtes en train de lire cet article, il y a fort à parier que vous vous intéressiez au bilan de compétences et donc légitime que vous vous interrogiez sur son prix.

Le coût d’un bilan de compétences

Si la prestation du bilan de compétences est largement encadrée par la loi (faisant de celui-ci un processus parfois trop standardisé), son prix lui n’est absolument pas fixé ni réglementé. Les tarifs sont donc totalement libres ce qui explique que vous pourrez trouver de forte variation d’un organisme à l’autre.

Attention toutefois à ne pas tomber ni dans le stéréotype qui voudrait qu’un bilan cher soit de meilleure qualité, ni dans la recherche du tarif le moins cher au seul motif que vous n’avez qu’une faible somme sur votre CPF.

Habituellement, le coût d'un bilan de compétences est compris entre 1 000 et 3 000€.

Qu’est-ce qui influence le prix d’un bilan de compétences ?

Comme tout service dont le prix n’est pas réglementé, chaque professionnel est donc libre de fixer celui qu’il souhaite.

Le tarif d’un bilan de compétences varie donc en fonction de différents critères :

• L’organisme qui le propose : comme tout service, le prix varie suivant le professionnel qui le propose. Ainsi, un consultant indépendant aura certainement un tarif inférieur à un organisme présent sur tout le territoire, ce qui est logique mais la zone géographique impactera aussi.
• Le mode de réalisation : le bilan de compétences à distance sera en général un peu moins cher que le bilan en présentiel.
• Le financeur : le coût du bilan va varier selon qui va le régler. En effet, lorsque celui-ci est sollicité par votre employeur, il lui coûtera environ 30% plus cher que si vous le sollicitez directement.
• Les services proposés : même si le bilan de compétences est encadré par le code du travail (art. R.6322-35), les professionnels peuvent proposer des services supplémentaires comme l’aide à la recherche d’emploi, la rédaction de CV… qui se répercuteront dans le tarif.
• Le marché : et oui, le bilan de compétences reste un service dont le prix va s’adapter à l’offre et à la demande.

Comment alléger le tarif d’un bilan de compétences ?

Si certains choisissent de s’autofinancer, il existe toutefois différents dispositifs qui vous permettent d’obtenir un financement en tout ou partie de son bilan de compétences permettant d’alléger en tout ou partie la facture.

• Financement grâce au compte personnel de formation (CPF)
• Financement par le Plan de Développement des Compétences
• Financement dans le cadre du Projet de
• Transition Professionnelle
• Financement par le Pôle Emploi

Dans le domaine des bilans de compétences, chaque centre a la liberté d'adapter sa méthodologie dans les moindres détails. Cependant, il est essentiel de rappeler que ce dispositif est encadré par la loi de 1991 et qu'il doit respecter trois grandes étapes afin de garantir son efficacité. Cet article explore en profondeur le déroulement d'un bilan de compétences, en mettant l'accent sur les différentes phases et leur importance.

Entretien préliminaire : vérification de la motivation du candidat

Avant de s'engager pleinement dans cette démarche, il est primordial de valider la motivation du candidat. C'est pourquoi tous les centres proposant des bilans de compétences débutent systématiquement par un entretien préliminaire, gratuit et sans engagement.

Parfois, cette première étape peut être divisée en deux parties distinctes. D'une part, il y a une phase de diagnostic visant à évaluer la situation actuelle du candidat, et d'autre part, il y a une phase d'entretien avec un conseiller.

Quelle que soit l'approche adoptée par le professionnel, cette phase préliminaire poursuit les mêmes objectifs fondamentaux :

1. Présenter le centre, en expliquant sa démarche pédagogique et les modalités de financement.
2. Permettre au candidat de se présenter et d'exprimer sa situation et ses attentes.
3. Clarifier la demande du candidat pour mieux comprendre ses besoins.
4. Confirmer l'engagement mutuel dans la démarche du bilan de compétences.
5. Poser les bases du bilan de compétences en rappelant au candidat les conditions de déroulement, les méthodes et techniques utilisées, ainsi que les principes d'utilisation des conclusions du bilan.

En fin de compte, ce diagnostic préliminaire permet de vérifier si la demande de l'intéressé est en adéquation avec les objectifs du bilan de compétences. Dans le cas contraire, le conseiller s'efforcera de l'orienter vers une démarche ou une structure plus adaptée à ses besoins spécifiques.

Pendant cette étape, il est crucial d'établir une relation de confiance solide avec le conseiller, qui doit favoriser le dialogue et l'échange d'idées.

La phase préliminaire se termine par la co-signature d'un contrat entre le bénéficiaire et le chargé de bilan, après une période éventuelle de réflexion et une assistance dans la constitution du dossier de demande de prise en charge, si nécessaire.

Phase d’investigation : identifier le potentiel et ouvrir des perspectives

L'étape primordiale d'un bilan de compétences, la phase d'investigation, s'inscrit dans une approche à la fois rétrospective et prospective. Elle se déroule sur plusieurs séances d'environ deux heures chacune, visant à permettre au bénéficiaire d'acquérir une meilleure connaissance de lui-même et de son environnement professionnel.

Au cours de ces entretiens, une variété d'outils tels que des tests, des questionnaires, des dialogues et des jeux de rôles sont utilisés pour déterminer non seulement un inventaire des compétences acquises lors des expériences professionnelles passées, mais également les atouts, le potentiel à développer et les valeurs générales qui caractérisent le travail du bénéficiaire.

Cette phase d'investigation aboutit à l'identification des possibilités futures pour le salarié, que ce soit en termes de métier, de formation ou de secteur d'activité, tout en validant éventuellement un projet de reconversion.

Pour ceux qui n'ont pas de projet précis, cette étape offre l'opportunité d'explorer de nouvelles perspectives tout en en écartant d'autres.

Phase de conclusion : obtenir une feuille de route

Une fois les deux premières étapes franchies, il est temps d'en tirer des conclusions et de se lancer dans l'action.

Cette dernière étape du bilan de compétences, également appelée restitution, permet la remise d'un document d'analyse et de synthèse contenant les conclusions et les recommandations issues des études précédentes.

Soumis à l'approbation du bénéficiaire, ce document recense les facteurs susceptibles de favoriser la réalisation du projet envisagé.

Cependant, il est important de souligner que cette phase de conclusion ne constitue pas une fin en soi, car elle ouvre les portes vers de nouvelles aventures telles que la création d'une entreprise ou une formation complémentaire.

Avant tout, cette synthèse représente une véritable feuille de route personnalisée pour le bénéficiaire, basée sur son expérience et ses compétences.

Et après le bilan de compétences ?

Il est temps de passer à l'action. La plupart des consultants qui ont accompagné le bénéficiaire assurent un suivi sur plusieurs mois pour s'assurer que celui-ci a pu concrétiser son projet, et dans le cas contraire, lui fournir un soutien supplémentaire. Ce suivi est essentiel pour garantir la réussite de la transition professionnelle entreprise.

Les bénéficiaires possibles

Dans le cadre du bilan de compétences, divers profils professionnels peuvent bénéficier de ce dispositif pour évaluer et développer leurs compétences. Que vous soyez un salarié en contrat à durée indéterminée (CDI), un salarié en contrat à durée déterminée (CDD), un intérimaire, un fonctionnaire ou un agent non-titulaire du secteur public, ou encore un demandeur d'emploi, le bilan de compétences peut vous être accessible. Examinons de plus près les conditions d'accès et les critères spécifiques pour chaque groupe professionnel.

Conditions d’accès au bilan de compétences

Pour les salariés

Les salariés, quelle que soit leur catégorie professionnelle (ouvriers, employés, techniciens, agents de maîtrise, cadres supérieurs, dirigeants), peuvent faire une demande de bilan de compétences. Chaque salarié accumule des droits à la formation dès son premier jour d'embauche en CDD ou en CDI. Ces droits sont crédités sur leur compte personnel de formation (CPF) une fois par an, au cours du premier semestre, en se basant sur les déclarations sociales transmises par leur employeur.

Lorsqu'un salarié souhaite réaliser un bilan de compétences en dehors de son temps de travail, il n'est pas tenu d'informer son employeur de cette démarche. Cependant, s'il prévoit de le faire pendant son temps de travail, il doit obtenir l'accord de son employeur et satisfaire à certaines conditions en fonction de sa situation spécifique.

Salarié en CDI

• Avoir une expérience salariée d'au moins 5 années, consécutives ou non, peu importe le type de contrats de travail successifs ;
• Justifier d'au moins 12 mois d'ancienneté dans l'entreprise où la demande est déposée ;
• Ne pas avoir déjà bénéficié d'une autorisation d'absence pour réaliser un bilan de compétences au cours des 5 dernières années au sein de cette même entreprise.

Salarié en CDD

• Justifier d'une expérience salariée d'au moins 24 mois, consécutifs ou non, au cours des 5 dernières années, quel que soit le type de contrats de travail successifs ;
• Avoir travaillé pendant au moins 4 mois consécutifs ou non au cours des 12 derniers mois (à l'exclusion des contrats d'apprentissage ou de professionnalisation).
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Pour les intérimaires

• Pour les intérimaires, les conditions d'accès au bilan de compétences sont les suivantes :

• Avoir une ancienneté d'au moins 5 ans, dont un minimum de 2 028 heures au sein de l'entreprise de travail temporaire concernée par la demande ; ou

• Justifier d'au moins 3 200 heures d'intérim au cours des 36 derniers mois, dont 1 600 heures effectuées au sein de l'entreprise auprès de laquelle la demande est déposée, à condition de rester dans le même secteur d'activité.

Pour les fonctionnaires

Tout agent public hospitalier, qu'il soit fonctionnaire ou contractuel, peut demander un congé pour réaliser un bilan de compétences s'il justifie d'au moins 2 années de services effectifs, consécutives ou non. Il est important de noter que le nombre de bilans de compétences réalisables est illimité, tant qu'un délai de 5 ans est respecté entre chaque demande.

Pour les demandeurs d’emploi

Les demandeurs d'emploi âgés de moins de 55 ans et au chômage depuis plus de 6 mois peuvent avoir accès au bilan de compétences dans le cadre du Compte Personnel de Formation (CPF), à condition de justifier d'au moins 3 années d'expérience professionnelle.

Il convient de souligner que Pôle emploi ne propose plus de bilan de compétences aux demandeurs d'emploi, mais plutôt une évaluation des compétences et des capacités professionnelles réalisée dans le cadre du Conseil en Évolution Professionnelle (CEP)

En conclusion, le bilan de compétences offre une opportunité d'évaluation et de développement professionnel à un large éventail de profils. Qu'il s'agisse de salariés en CDI, en CDD, d'intérimaires, de fonctionnaires ou d'agents non-titulaires du secteur public, ou encore de demandeurs d'emploi, chaque groupe peut bénéficier d'un accompagnement personnalisé pour explorer ses compétences, identifier ses forces et faiblesses, et prendre des décisions éclairées pour progresser sur le plan professionnel. Profitez de cette démarche pour vous épanouir et maximiser votre potentiel dans votre parcours de carrière.

Raison n°1 : Déterminer si nous avons pris la bonne direction professionnelle

80000 h ! Voici le temps de votre vie en moyenne que vous passerez à travailler. Pris dans le train-train quotidien, trop peu prennent le temps de se poser et d’analyser leur situation professionnelle. Ai-je fait les bons choix ? Suis-je réellement épanoui ?

Souhaitez-vous réellement vous réveiller à l’aube de votre retraite avec le sentiment que vous auriez certainement pu avoir une vie différente et faire d’autres choix si vous aviez seulement pris le temps d’y réfléchir.

Il est important à un moment de sa vie professionnelle d’appuyer sur pause et de prendre du recul sur sa vie passée pour mieux préparer la vie future et en devenir l’acteur principal.

C’est là qu’intervient le bilan de compétences qui permet de faire le point sur son parcours, sa personnalité, ses atouts et ses intérêts, et surtout, de faire émerger un projet professionnel motivant et réaliste avec les exigences du marché du travail.

Raison n°2 : Changer de métier

Terminée l’époque où nous passions toute notre carrière dans la même entreprise et au même poste. Avec près de 90% de la population active qui se dit prête à changer de métier, la reconversion professionnelle est maintenant monnaie courante d’autant plus que la recherche de l’épanouissement personnel au travail devient un critère de plus en plus important. Chacun souhaite être heureux au travail.

Évoluer professionnellement, exercer un métier qui correspond totalement à ses aspirations, avoir la sensation de vraiment réussir sa vie, voici ce qui anime donc ces candidats à la reconversion et la raison pour laquelle ils se tournent vers la réalisation d’un bilan de compétences.

En effet, en fonction du profil et des centres d'intérêt de la personne, le bilan de compétences va définir des registres professionnels susceptibles de correspondre, identifier quelles compétences pourraient se transférer dans un autre métier et déterminer avec précision comment accéder aux différents métiers pour lesquels vous êtes fait.

Raison n°3 : Augmenter son salaire

Si pour beaucoup de personnes, l’épanouissement et/ou la sécurité de l’emploi prime, pour d’autres, c’est l’évolution de leur rémunération qui les anime. Mais parfois, on vous refuse un poste alors que vous pensez avoir les compétences pour l'occuper.

Là encore, le bilan de compétences peut vous y aider surtout s’il devient un véritable outil de diagnostic RH.

En effet, le bilan de compétences vous aide à mieux définir celles qui vous définissent même si dans votre profession actuelle vous ne les utilisez pas au quotidien. Mais ces compétences peuvent peut-être devenir utiles à votre employeur et se transformer en vraie valeur ajoutée synonyme d'augmentation de salaire.

Raison n°4 : Evoluer professionnellement

Il peut arriver au cours de sa vie professionnelle d’avoir le sentiment de stagner dans son travail. De ne pas exploiter tout son potentiel sans en être réellement certain. Avant que la situation s’envenime et que le désir de changer devienne insupportable, vous devriez envisager de faire le point sur vos possibilités d’évolution.

Le bilan de compétences peut donner un second souffle à votre carrière en vous permettant de renouer le dialogue avec vos supérieurs hiérarchiques et les ressources humaines de votre entreprise. En vous permettant d’avoir une meilleure connaissance de vous-même, vous argumenterez de manière plus pertinente auprès de votre supérieur et il vous sera plus facile d’évoluer en interne ou de partir ailleurs !

Raison n°5 : Anticiper un licenciement économique

Baisse de chiffre d’affaires, délocalisation, évolutions technologiques nouvelles réglementations… peuvent impacter lourdement l’emploi jusqu’à les faire disparaître.

Plutôt que de subir un licenciement économique, vous pouvez anticiper une telle situation en réalisant un bilan de compétences qui vous aidera à faire le point sur vos capacités, vos ambitions et surtout, détecter de nouvelles opportunités sur le marché du travail tout en gérant activement son destin professionnel.

Raison n°6 : Retrouver un emploi

Parfois, il est compliqué d’anticiper un licenciement et votre entreprise peut être dans l'obligation de se séparer de vous au moment où vous vous y attendez le moins. Elle peut également être amenée à se délocaliser et vous ne souhaitez pas la suivre. Ou vous souhaitez simplement la quitter et allez vous frotter au marché de l'emploi. Mais retrouver un emploi n’est pas toujours chose facile. Suivre un bilan peut être opportun.

En effet, il vous permet de prendre du recul, de définir la prochaine étape de votre vie professionnelle et d'aborder vos recherches avec un objectif professionnel motivant. Grâce à cette démarche, vous apprenez à mieux vous connaître, à cerner vos compétences et vos points forts et à mieux vous vendre auprès d’un employeur futur.

Raison n°7 : Prendre confiance en soi

Si vous ne disposez d’aucun diplôme mais de nombreuses années sur le terrain, il est normal que vous ne disposez d'aucun autre point de repère que votre expérience professionnelle. Cela peut aussi vous pousser à vous poser des questions sur vos compétences réelles et votre place sur le marché du travail.

Le bilan de compétences constitue un excellent moyen de mieux vous connaître professionnellement et de faire le premier pas vers un processus de reconnaissance de vos acquis professionnels, qui peut d’ailleurs déboucher à terme sur une VAE (Validation des Acquis de l’Expérience), avec un diplôme ou un certificat à la clé.

Cette reconnaissance est importante si vous ressentez le besoin de prendre confiance en vous.

Instrument de transformation et source de motivation, vous aurez constaté que le bilan de compétences est un outil qui peut se révéler très utile dans une vie professionnelle. Ne perdez donc plus de temps pour y songer.

Quels métiers recrutent en reconversion professionnelle ?

Regardez les métiers possibles suivant vos qualifications, vos aspirations et suivant vos réflexions ci-avant afin de faire une première liste qui recensera :

• des métiers offrant un bon équilibre entre vie pro et vie perso
• des métiers offrant une rémunération suffisante et/ou évolutive
• des métiers qui ne connaissent pas la crise

En effet, il est évidemment primordial de choisir un secteur d’activité prometteur. Rien ne sert en effet de changer de métier si c’est pour choisir une activité peu rentable, voire inadaptée au marché.

En termes de reconversion, certains secteurs sont plus faciles à appréhender que d'autres. Ainsi parmi les secteurs les plus ouverts à la reconversion, on retrouve :

• Le secteur du social et du service à la personne offre un large choix de métiers permettant de travailler dans des milieux variés : mairies, services de la Ddass, mais aussi écoles, internats, prisons, associations d'aide aux personnes handicapées, maisons de retraite, entreprises d'insertion…
• Vous recherchez un secteur qui offre de nombreuses opportunités de recrutement et un vaste choix de professions où les évolutions de carrière sont possibles ? L’immobilier constitue un secteur en constante évolution et particulièrement dynamique de l’économie française qui offre un large panel de postes accessibles à partir de bac + 2 dans la négociation, la vente, la gestion, l’administration, l’expertise…
• Si vous êtes passionné de nouvelles technologies, pourquoi ne pas évoluer dans les professions de la transformation numérique. Des réseaux sociaux au big data en passant par le webmarketing ou la conception de sites, le secteur du web et du numérique est en perpétuelle croissance et offre de réelles opportunités avec un nombre de recrutements et une rémunération en hausse et des conditions de travail attractives.
• Les entreprises intègrent de plus en plus les solutions environnementales dans leurs démarches; ce qui provoque une véritable effervescence autour des métiers de l’environnement. Une reconversion professionnelle dans ce secteur se pose alors comme une possibilité envisageable.
• La restauration et l’alimentation en général restent des secteurs économiques parmi les plus dynamiques en France. En 2016 le marché pesait 66 milliards d’euros selon la Direction Générale des Entreprises.
• Avec un nombre de départs en retraite élevé dans les prochaines années et dopé par la demande croissante de logements et la mise en place de normes environnementales, les créations d’emploi devraient être importantes dans le bâtiment à tous les niveaux.
• Avec une population de plus en plus soucieuse de son apparence et de son bien-être, le secteur de l’esthétique offre de belles opportunités surtout pour les coiffeurs et esthéticiens qui sont des profils particulièrement convoités sur le marché.
• Les entreprises ont de plus en plus besoin de compétences variées et de personnes opérationnelles dans un environnement concurrentiel important. Commerciaux, financiers, administratifs et comptables sont donc des postes d’avenir. Il faut savoir que de nombreux postes, notamment dans le domaine commercial, ne sont pas pourvus chaque année en France.

Qu’est-ce que le bilan de compétences ?

Après quelques années au même poste ou à certaines étapes clés de sa vie professionnelle, il peut arriver qu’on ait besoin de faire le point sur ses compétences professionnelles mais aussi sur ses aspirations et sur la façon dont on veut et on peut évoluer. Le bilan de compétences répond à ces objectifs et permet de s’épanouir professionnellement.

Défini par le Code du travail, le bilan de compétences est un outil de développement personnel et un dispositif individuel d’accompagnement qui relève de la formation continue.

Il a pour mission de permettre à son bénéficiaire de faire le point sur son parcours et sa personnalité afin de définir un projet professionnel pertinent, que ce soit pour changer de métier, se former, évoluer professionnellement ou trouver un emploi.

Réalisé par un prestataire, le bilan de compétences demande un fort investissement de la personne engagée dans la démarche. À travers l’auto-analyse guidée par le consultant expert, le candidat construit un projet d’évolution sur-mesure. Chaque personne étant différente, plusieurs types de bilans sont possibles permettant un dispositif totalement individualisé, au plus proche des besoins du bénéficiaire.

Au cours de l’analyse, de nombreux aspects sont étudiés :

• Les qualités professionnelles de la personne
• Ses centres d’intérêt
• Ses soft et hard skills
• Ses évolutions passées

Pourquoi faire un bilan de compétences ?

En analysant toutes vos compétences (qu’elles aient été acquises grâce aux formations que vous avez suivies ou à votre expérience sur le terrain) mais également vos centres d’intérêts ou les qualités inhérentes à votre personnalité, faire un bilan de compétence devient un véritable outil d’optimisation de carrière et de développement personnel.

Il permet de :

• Déterminer si vous avez pris la bonne direction professionnelle
• Préparer une reconversion professionnelle potentielle
• De s’ouvrir à de nouvelles perspectives
• d’évolution et d’augmentation de salaire
• De (re)prendre confiance en soi et s’appuyer sur ses forces et ses acquis pour réaliser son nouveau projet
• D’anticiper un éventuel plan social
• De booster son employabilité et sa recherche d’emploi

De devenir acteur de sa carrière et de se mettre en mouvement

Bilan de compétences : conditions d’accès

À peu près tout le monde peut réaliser un bilan de compétences car c’est un droit inscrit dans le Code du Travail mais pour pouvoir mobiliser son CPF et le faire sur son temps de travail, il faut respecter certaines conditions :

• Salarié du secteur privé en CDI : il faut 5 ans d’activité professionnelle, dont 1 année dans l’entreprise actuelle.
• Salarié en CDD : 24 mois d’ancienneté, consécutifs ou non, sont nécessaires, avec un minimum de 4 mois en CDD.
• Intérimaire : 5 ans d’ancienneté avec 2 028 heures pour l’entreprise de travail temporaire concernée par la demande. Ou alors 3 ans dans la même branche, dont 1 an dans votre agence d'intérim actuelle.
• Fonctionnaire : il faut 10 ans de service minimum et la démarche s’inscrit dans la perspective d’une évolution géographique ou professionnelle.
• Demandeur d’emploi : un bilan est accessible à partir de 3 ans d’expérience professionnelle. Il concerne les personnes de moins de 55 ans, au chômage depuis plus de 6 mois.
• Personne de plus de 45 ans : à cet âge, vous accédez automatiquement à votre demande. Une ancienneté de 20 ans à son poste déclenche aussi ce droit.
• Travailleur indépendant : à condition d’avoir participé au paiement des contributions au financement de la formation professionnelle. Néanmoins, toutes les formations ne seront pas accessibles.

En général, c'est le salarié qui prend l'initiative de réaliser un bilan de compétences, mais il peut également être proposé par l'employeur. Dans ce dernier cas, l'acceptation du salarié est nécessaire, et il dispose d'un délai de 10 jours pour prendre sa décision. Les résultats obtenus restent strictement confidentiels et leur exploitation est laissée à la discrétion de l'intéressé. Il est important de noter que si un employé refuse de faire le bilan, il ne peut en aucun cas être sanctionné.

Les entretiens liés au bilan de compétences peuvent être organisés pendant ou en dehors du temps de travail. Toutefois, si les entretiens se déroulent pendant les heures de travail, une autorisation d'absence de la part de l'employeur est nécessaire. Cette flexibilité permet de s'adapter aux contraintes et aux disponibilités de chacun, tout en veillant à ce que l'activité professionnelle ne soit pas perturbée.

Étapes d'un bilan de compétences

Le bilan de compétences, une démarche encadrée par le Code du travail (art. R.6322-35), consiste en une série d'entretiens totalisant jusqu'à 24 heures, réparties sur une durée moyenne de trois mois. Les organismes agréés qui le proposent peuvent offrir des durées et des services variables, mais ils doivent impérativement respecter les exigences légales.

Une phase préliminaire

L'entretien préliminaire joue un rôle essentiel en permettant de définir les besoins et les attentes du candidat, ainsi que les objectifs de la démarche pour les deux parties. Le candidat doit confirmer son engagement après avoir pris connaissance des conditions de déroulement du bilan et des méthodes employées.

Une phase d’investigation ou de tests

Grâce à divers tests, le professionnel chargé du bilan analyse le parcours du candidat, identifie ses compétences techniques et personnelles, évalue son potentiel et son intérêt pour différents domaines.

Une phase de conclusion

Cette étape expose les résultats et propose des pistes d'évolution dans un document de synthèse. Ces bases serviront à élaborer un projet concret avec un plan d'action à mettre en œuvre. L'expert remet également un rapport qui pourra être utilisé dans les démarches futures.

Dans certains cas, une quatrième phase optionnelle peut s'ajouter, celle du suivi. Toutefois, tous les cabinets ne proposent pas cette étape.

Un bilan de compétences complet nécessite généralement entre 5 et 8 entretiens d'une durée de 2 à 3 heures chacun. Au total, la démarche s'étend sur plusieurs semaines.

Combien coûte un bilan de compétences ?

Le coût d'un bilan de compétences varie généralement entre 1 000 et 3 000 €. Selon votre situation professionnelle, différents dispositifs de financement sont disponibles.

Où faire un bilan de compétences ?

Le bilan de compétences doit obligatoirement être réalisé par un prestataire externe à l'entreprise, qui ne peut pas l'organiser en interne pour ses salariés. Il est recommandé de choisir un organisme certifié Qualiopi, car le choix du prestataire est souvent déterminant pour une reconversion réussie.

Les séances se déroulent en face-à-face, soit physiquement avec votre conseiller, soit par visioconférence, et durent généralement entre 1h30 et 2 heures, à raison d'un rendez-vous par semaine en moyenne. Des centres proposant des bilans de compétences sont disponibles dans la plupart des grandes villes, telles que Paris, Lyon, Strasbourg, Dijon, Marseille, etc.

En outre, si la majorité des bilans de compétences se déroulent sur plusieurs semaines ou mois, avec des entretiens en face-à-face et du travail personnel encadré, de plus en plus de professionnels proposent également des bilans à distance.

Meilleur moment pour réaliser un bilan de compétences

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le bilan de compétences n’est pas réservé qu’aux personnes envisageant une reconversion.

Le bilan de compétences se fait à votre initiative lorsque vous ressentez le besoin de faire un point dans votre carrière et ce, à n’importe quel âge.

De nombreuses occasions sont alors propices à la réalisation d’un bilan de compétences :

• quand on envisage de valider ses acquis de l’expérience,
• quand on souhaite évoluer professionnellement et donc faire un point sur ses compétences et ses aptitudes,
• quand on souhaite se former et trouver l’offre adéquate.
• quand on envisage de démissionner
• quand on subit un licenciement
• quand on souhaite se reconvertir
• quand on veut retrouver rapidement un emploi

Bref, dès qu’on ressent le besoin de faire un point sur sa carrière et ses possibilités d’évolution.

Comment financer votre bilan de compétences ?

Le bilan de compétences a un coût non négligeable mais ce dispositif encadré peut être financé entièrement ou partiellement selon la situation.

Pour les salariés

Dans le cadre du compte personnel de formation (CPF)

Les personnes titulaires d'un compte personnel de formation (CPF) peuvent mobiliser les droits acquis afin de réaliser et financer un bilan de compétences. Ils financent ainsi directement leur bilan avec les droits en euros acquis dans le cadre de leur CPF.

Dans le cadre du Plan de Développement des Compétences

Si le bilan de compétences est réalisé dans le cadre de ce plan de développement des compétences, il est entièrement pris en charge par l’employeur et le salarié bénéficie du maintien de sa rémunération.

Dans le cadre du CPF de transition professionnelle

Le Projet de Transition Professionnelle s’adresse aux salariés du secteur privé en CDI ou CDD, aux intérimaires et aux intermittents du spectacle. Modalité particulière d’utilisation des droits inscrits sur le CPF, le CPF de transition professionnelle se nomme aussi projet de transition professionnelle (PTP). Il permet au salarié de financer une action de formation pour se qualifier, évoluer ou se reconvertir et de s'absenter de son poste afin de suivre celle-ci.

Pour les demandeurs d'emploi

Le financement du bilan de compétences d'un demandeur d'emploi est à la charge de Pôle Emploi.

Pour les fonctionnaires et les agents non-titulaires

Les salariés peuvent demander la prise en charge à leur administration (fonction publique d’Etat et territoriale) et à l’Association nationale pour la formation du personnel hospitalier (ANFH, pour l’hôpital).